Si vous êtes amateur de saveurs orientales, vous connaissez sûrement déjà ces boulettes frites à base de pois chiches, devenues incontournables de la cuisine du Moyen-Orient. Mais savez-vous d’où viennent vraiment les falafels ? Leur pays d’origine fait débat… et l’histoire mérite d’être racontée.
Le falafel est une spécialité végétarienne emblématique du Moyen-Orient, aussi savoureuse que nourrissante. Traditionnellement, il se prépare à base de pois chiches secs ou de fèves (ou d’un mélange des deux) trempés plusieurs heures pour les attendrir sans les cuire. On y ajoute ensuite :
Chaque pays ou famille a sa propre variante, mais cette base reste incontournable pour obtenir le goût typique du falafel.
Mais avant de vous lancer, un conseil important : n’utilisez jamais de pois chiches en conserve ! Déjà cuits, ils empêchent les falafels de bien se tenir à la cuisson et donnent une texture pâteuse plutôt que croustillante. Privilégiez les pois chiches secs, trempés dans l’eau pendant plusieurs heures, pour obtenir une texture ferme et aérée.
Une fois vos pois chiches égouttés, mixez-les avec les herbes fraîches, les épices, les aromates, le bicarbonate de soude (qui aide à obtenir une texture moelleuse) et le sel, jusqu’à obtenir une pâte granuleuse mais homogène. Il ne reste plus qu’à façonner le tout en boulettes ou en petits palets !
Traditionnellement, les falafels sont frits dans une huile bien chaude, jusqu’à obtenir une croûte dorée et croustillante, tout en restant moelleux à l’intérieur. Et pour les accompagner comme il se doit ? Rien de mieux qu’un pain naan tout juste sorti du four, fait maison.
Le falafel est aujourd’hui connu et apprécié dans le monde entier, mais ses origines exactes font l’objet de nombreux débats. Découvrez les racines et le parcours fascinant de cette spécialité devenue un véritable symbole culinaire du Moyen-Orient.
L’hypothèse la plus répandue retrace l’origine du falafel en Égypte, où il aurait été créé il y a environ 1000 ans par les coptes chrétiens, comme alternative végétarienne pendant la période de jeûne. À l’époque, on parlait de ta’amia, un beignet à base de fèves. La recette aurait ensuite voyagé vers le Levant (Liban, Syrie, Palestine, Israël), où les pois chiches ont peu à peu remplacé les fèves dans la préparation.
Cependant, l’origine exacte du falafel reste encore aujourd’hui largement disputée. Chaque pays revendique sa propre version comme étant la plus authentique, ce qui témoigne de l’importance culturelle, historique et symbolique de ce plat dans toute la région !
Depuis sa création, le falafel a traversé les frontières, notamment grâce à l’immigration et la diaspora du Moyen-Orient à partir du 20ᵉ siècle, mais aussi à la popularité croissante des régimes végétarien et végan.
Il fait d’ailleurs partie des aliments phares de l’alimentation végétale, aux côtés d’autres indispensables que vous pouvez retrouver dans notre top 20 des aliments que mange un vegan.
Facile à préparer, bon marché et savoureux : le falafel coche toutes les cases ! On le trouve aujourd’hui dans les restaurants méditerranéens et de street food du monde entier, souvent proposé dans les assiettes "mezze" ou en sandwich dans un pain pita.
Le falafel, bien que toujours reconnaissable à sa forme et à ses ingrédients de base, se décline en une multitude de variantes selon les pays et les traditions culinaires.
Le falafel égyptien, connu sous le nom de ta’amia, est préparé à base de fèves, ce qui lui donne une texture plus moelleuse et un goût plus rustique. Il est souvent relevé d’herbes fraîches comme la coriandre et le persil et d’une pointe d’épices.
Au Liban, en revanche, les pois chiches sont privilégiés, offrant une texture plus légère et croustillante. On y ajoute généreusement des herbes et du cumin, pour une saveur plus vive et aromatique.
Cette différence d’ingrédients traduit aussi des préférences régionales et des influences historiques variées, faisant du falafel un plat riche en diversité, selon l’endroit où il est préparé. Et vous, entre la version libanaise et égyptienne… laquelle vous fait le plus envie ?
Si le falafel reste un pilier de la cuisine traditionnelle au Moyen-Orient, il a aussi su s’adapter aux goûts et aux modes de consommation modernes.
Aujourd’hui, on peut le déguster dans des versions plus légères, cuit au four ou même à l’air fryer, en alternative à la friture classique. Les chefs et foodies n’hésitent plus à expérimenter : falafels aux lentilles, aux haricots noirs ou même à la patate douce !
Côté présentation, le falafel dépasse désormais le simple sandwich pita pour s’inviter dans des bowls, salades composées ou wraps gourmets. D’ailleurs, si vous aimez varier les protéines végétales dans vos plats, pourquoi ne pas l’associer à du quinoa bien cuit ?
Bien plus qu’une simple boulette frite, le falafel est un plat emblématique dont l’origine raconte à elle seule des siècles d’échanges culturels, de traditions culinaires et d’adaptations modernes. Des rues du Caire aux food trucks du monde entier, il s’est imposé comme une star de la cuisine végétarienne, séduisant par sa simplicité, sa richesse nutritionnelle et sa capacité à se réinventer.
Et comme le falafel, d’autres icônes de la street food ont des histoires méconnues : découvrez par exemple qui a inventé le burger, un autre incontournable devenu mondial.